Ludivine, un Verviétoise s’est faite récemment voler son iPhone par deux jeunes qui se faisaient passer pour des personnes handicapées et muettes. Après avoir porté plainte, acheté un nouveau smarpthone et réinstallé ses paramètres, cette dernière a eu la surprise de tomber sur des photos qu’elle n’a jamais prises. Des photos d’ados, dont l’un ressemble à l’un de ses voleurs.
Une photo prise par l'un des voleurs de Ludivine © DR
L’information est rapportée par nos confrères de La Meuse. Fin février, Ludivine, une habitante de la région de Verviers s’est faite voler son iPhone via un procédé pour le moins particulier. Deux jeunes mineurs se présentent sur son lieu de travail en se faisant passer pour des personnes handicapées et muettes, avec des feuilles de parrainage estampillées du logo handicapés et de noms de différentes associations, le tout en néerlandais. Profitant d’un moment d’inattention de la jeune femme, ces derniers en ont en profité pour lui dérober son iPhone.
Scandalisée par le vol qu’elle vient de subir, Ludivine décide de porter plainte à la police et rachète ensuite le même smartphone. Suivant les conseils du vendeur de téléphones, elle réinstalle les paramètres de son ancien smartphone – dont le fameux outil de sauvegarde iCloud.
C’est en se rendant, par la suite, dans la photothèque de son iPhone flambant neuf qu’elle tombe… sur des photos qu’elle n’a jamais prises… En fait, ces voleurs sont loin d’être des lumières, puisqu’ils n’ont pas pensé à reconfigurer l’appareil qu’ils venaient de subtiliser. Du coup, les nouvelles photos prises avec l’iPhone ont été transmises dans le flux accessible à Ludivine. Et malheureusement pour ces voleurs, des clichés où on peut clairement les apercevoir ont été transmis à leur victime, à leur insu.
Dans un premier temps, Ludivine a décidé de publier ces photos sur Facebook pour dénoncer ses voleurs, en espérant compter sur le partage de ces clichés par ses contacts pour faciliter leur identification. Mais après avoir été indemnisée pour le vol de son iPhone, elle a décidé de retirer les photos du réseau social pour laisser seule la police mener l’enquête. “La police est en possession des informations nécessaires et je pense que c’est suffisant! J’ai eu la chance d’être indemnisée et à vrai dire je ne pensais pas que la difficulté aurait une telle portée”, a-t-elle confié à nos confrères de La Meuse.
Vu les éléments importants dont dispose à présent la police de la zone Vesdre à Verviers, l’enquête devrait être facilitée.
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