Une récente étude de l’université de Toronto révèle que les traqueurs d’activité mettent en danger la vie privée.
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De plus en plus de Belges achètent un traqueur d’activité tel qu’un Fitbit, un Misfit ou une Apple Watch. Ces appareils mesurent notamment la qualité du sommeil, les calories consommées, le nombre de pas effectués par jour ou le nombre de marches d’escalier montées. Ces coachs intelligents sont immensément populaires. L’année passée, l’app de Fitbit a ainsi été l’application la plus téléchargée dans l’App Store d’Apple le jour de Noël. Et c’est encore plus sympathique lorsqu’on peut partager et comparer ses résultats avec ceux des autres. Mais il faut quand même faire preuve de prudence. Car bien que ces traqueurs d’activité vous aident à mener une vie plus saine, ils transmettent de nombreuses informations personnelles sur vous, parfois à votre insu.
Une récente étude de l’université de Toronto a ainsi révélé que les traqueurs d’activité mettent en danger la vie privée. En effet, ils sont dotés d’un port Bluetooth qui permet de suivre très facilement la localisation d’un utilisateur, même lorsque l’appareil n’est pas relié à un téléphone mobile. En outre, il est apparu que certaines applications n’étaient pas fiables et généraient des rapports erronés. Si votre application ajoute 100 pas sur une journée, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Mais si vous utilisez un traqueur pour des raisons de santé, la situation est tout autre. Enfin, certaines applications permettent à des tiers de consulter et d’exploiter vos données personnelles sans votre accord.
Pour remédier à ces problèmes, des solutions existent. Voici cinq conseils simples, fournis par le spécialiste de l’antivirus BullGuard, pour vous aider à rendre votre traqueur plus sûr :
– Ne donnez pas un nom facile à reconnaître à votre traqueur, du genre « Traqueur d’activité de Julie Dupont ». Optez pour quelque chose qui puisse plus difficilement vous être attribué, comme « Boost and Burn »;
– Si vous créez un compte en ligne pour suivre vos données, utilisez un mot de passe complexe de 10 signes minimum. Optez pour un mot de passe avec des capitales, des minuscules, des chiffres et des symboles. Il est bien plus difficile de percer des mots de passe de ce type, qui sont également plus compliqués à mémoriser;
– Lorsque vous permettez à d’autres personnes de suivre vos progrès, suivez le même principe que sur les réseaux sociaux. N’ajoutez pas de gens que vous ne connaissez pas et faites attention au type d’informations que vous partagez publiquement;
– Lisez la déclaration de confidentialité de l’entreprise qui fabrique votre traqueur d’activité. C’est probablement long et ennuyeux, mais il est important de savoir quelles informations cette entreprise peut exploiter ou pas. Vous découvrirez par exemple que votre traqueur communique vos données à des marques sportives. Heureusement, vous pourrez parfois désactiver certaines options. Si vous ne voulez pas que certaines informations soient partagées, décochez la case correspondante;
– Utilisez un outil pour contrôler la sécurité de votre traqueur d’activité. Vous pouvez par exemple utiliser BullGuard IoT Scanner qui vous permet de recevoir des informations détaillées sur les problèmes de sécurité spécifiques de l’appareil.
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