Les acheteurs utilisent notamment leur mobile lorsqu’il s’agit de répondre à des questions précises concernant le prix ou les fonctionnalités visés, mais aussi pour se rassurer en vérifiant les dires du vendeur.
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Selon BMW, 97% des consommateurs se fient à internet pour identifier et rechercher leur nouvelle voiture. Les habitudes numériques se sont tellement démocratisées que le concept même de concessionnaire traditionnel semble peu à peu remis en cause.
En 1998, un futur acheteur rendait visite au concessionnaire en moyenne quatre fois avant d’effectuer son achat. Ce chiffre est tombé aujourd’hui à 1,4 visite.
Ce changement compte parmi les raisons pour lesquelles Hyundai commence à faire disparaître ses showrooms et à remplacer ses vendeurs par des écrans tactiles interactifs et par du personnel spécialisé dans le luxe.
Même les marques les plus exclusives examinent la manière dont le numérique est voué à changer l’achat automobile. Bentley propose une application de configuration qui utilise des images et de la vidéo de concert avec le capteur d’un smartphone ou d’une tablette afin d’analyser la réaction du client à un stimulus visuel. L’outil s’appuie aussi sur des données pour générer automatiquement une couleur personnalisée et proposer des matériaux, tout cela avant même que le client ne mette un pied chez le concessionnaire.
Au mois de novembre, BMW est allé plus loin en devenant le premier constructeur à proposer en ligne toutes les étapes d’achat, du choix du modèle à son financement. Bien que ce processus puisse être conclu en moins de 10 minutes, BMW souhaite que le service serve uniquement de complément et non de remplacement au concessionnaire traditionnel.
Il devient cependant évident que les clients s’en remettent davantage à leur smartphone pour obtenir des informations et une assistance.
Sur les 12 derniers mois, parmi toutes les interactions en ligne relatives aux voitures (d’occasion ou neuve, tous constructeurs et tous sites automobiles confondus), un tiers était mobile. Selon AutoTrader au Royaume-Uni, cette activité est passée à 41% au mois de novembre. Une octuple augmentation par rapport à 2012.
AutoTrader a commandé une enquête consacrée à plus de 1000 acheteurs britanniques et a remarqué que lorsque débute la recherche d’une nouvelle voiture, il est rare que le client s’en remette immédiatement au smartphone. Un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable doté d’un écran plus grand s’avère plus pratique pour la comparaison des marques et des modèles, photos à l’appui.
Mais dès que le consommateur se rend chez son concessionnaire, c’est le smartphone qui devient indispensable : “Les acheteurs sont de plus en plus dépendants de leur mobile lorsqu’il s’agit de répondre à des questions précises concernant le prix ou les fonctionnalités visés, mais aussi pour se rassurer en vérifiant les dires du vendeur”, explique Nick King de chez AutoTrader.
Avec AFP.
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