Aux États-Unis, des policiers vont bientôt être équipés d’un nouvel outil d’identification biométrique qui va leur permettre de pouvoir reconnaître, sur le terrain, des délinquants, des fugitifs ou encore des immigrés clandestins.

Le système est composé d’un iPhone associé à un capteur biométrique baptisé MORIS, pour «Mobile Offender Recognition and Information System» (Système mobile d’information et de reconnaissance des délinquants) qui sera placé dans le dos du smartphone à la marque à la pomme.
Testé depuis un an dans le Massachussets, le nouveau scanner biométrique est conçu par BI2 Technologies. Cette société américaine se spécialise, depuis 2005, dans des solutions de reconnaissance biométrique afin de retrouver des personnes disparues ou d’identifier des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Mais BI2 a rapidement compris l’intérêt de tisser des liens avec les forces de l’ordre, en proposant d’abord des systèmes d’identification de prisonniers.
Pour utiliser le système, le policier devra juste prendre une photo en haute résolution du suspect. Le logiciel analysera ensuite 235 signes distinctifs de l’iris ou 130 particularités du visage, comme la distance entre les yeux et le nez, explique le Wall Street Journal. Il comparera ces résultats en interrogeant une base de données, grâce à la connexion Internet du smartphone. Ces données biométriques, le plus souvent été collectées à l’entrée ou à la sortie des prisons, seront directement fournies par les forces de police.
D’après BI2, une quarantaine d’agences de police, de l’Arizona au Massachussetts, seraient sur les rangs pour fournir à leurs troupes un millier de scanners biométriques vendus 3.000 $/pièces, et donc partager leurs données. Le constructeur espère en parallèle enrichir les bases de recherche en accédant à des fichiers supplémentaires, dont la base d’empreintes digitales du FBI et le registre de cartes grises.
Un système prometteur mais qui inquiète toutefois les associations de défense des libertés individuelles qui redoute une surveillance généralisée, «Nous ne voulons pas que ce système devienne un outil de surveillance généralisée, qui verrait la police l’utiliser de manière routinière et collecter des informations biométriques auprès d’innocents», argumente un porte-parole de l’Union américaine pour les libertés civiles.
L’application, elle, est prévue d’arriver dans un premier temps sur l’App Store pour ensuite débarquer pour les appareils sous Android.
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[ Via Smartplanet ]
Vidéo de démonstration :
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