Le secteur des taxis bruxellois n’est toujours disposé à accepter le service de covoiturage urbain à Bruxelles.
© Uber
En marge de la rencontre à Autoworld avec des représentants des taxis lancée à l’initiative du ministre bruxellois de la mobilité Pascal Smet, une centaine de taxis se sont rassemblés, jeudi soir, au parc du cinquantenaire, à Bruxelles, pour faire part de leurs préoccupations.
Le rassemblement s’est déroulé de manière pacifique. Khalid Ed-Denguir, président de Taxis United, attend beaucoup de cette rencontre. «Depuis son retour à la mobilité après le mandat Brigitte Grouwels, il reste flou sur sa politique pour les taxis. Le secteur attend notamment un positionnement clair par rapport à la concurrence déloyale. Il a eu des propos ambigus concernant Uber».
Uber est un service de covoiturage payant entre particuliers via applications mobiles (lire : Uber débarque à Bruxelles, on a testé pour vous).
«Depuis 6 mois, avec l’arrivée d’Uber, on gagne moins», déplore un des chauffeurs présents. «Une procédure judiciaire est en cours, mais ils continuent à travailler dans l’illégalité. Il y a aussi la problématique des taxis périphériques qui viennent rouler à Bruxelles. La concurrence déloyale est vraiment un problème pour le secteur».
Les taxis demandent par ailleurs à pouvoir emprunter l’ensemble des sites propres ainsi que les bandes d’arrêt d’urgence en revenant de l’aéroport de Zaventem. Ils réclament également des aménagements pour la rue de la Loi et la rue Belliard.
Avec Belga.
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