Alors que l’accord qui pouvait permettre à Apple d’échapper à un procès a été annulé, un actionnaire d’Apple attaque les dirigeants de la firme.
Le quartier général d’Apple à Cupertino (Californie, USA) © AFP
La semaine dernière, la juge américaine Lucy Koh refusait l’accord amiable entre les représentants d’anciens salariés de grandes entreprises de la Silicon Valley (dont Apple, Google, Intel et Adobe) et leurs anciens employeurs, un accord qui aurait évité aux firmes des procès coûteux. Pour rappel, les géants de l’informatique sont accusés d’avoir constitué un réseau de pactes interdisant entre eux le débauchage : ils s’engageaient à ne pas tenter de recruter leurs employés respectifs et ne pas faire de contre-offre si un employé négociait avec l’une d’elles. Ces accords illégaux privaient les employés qualifiés de la possibilité de faire jouer la concurrence, en termes d’opportunité d’emploi ou de salaire. Une plainte collective a donc été déposée en 2011, accusant plusieurs entreprises d’avoir nui aux carrières de plusieurs employés.
La situation devient encore plus tendue pour Apple : l’un de ses actionnaires, R. Andre Klein vient de porter plainte contre la firme. En effet, le comportement des dirigeants de la firme est une nuisance à l’image entière de l’entreprise, et la diminution de la valeur globale mériterait, selon lui, d’être compensée par un dédommagement pour les actionnaires. Par ailleurs, il accuse Apple d’avoir menti aux actionnaires : alors qu’en 2009, le ministère de la justice avait lancé une enquête car elle soupçonnait déjà plusieurs entreprises de la Silicon Valley, dont la marque à la pomme, de violer les lois de la concurrence, les actionnaires n’ont pas été averti de la procédure judiciaire. Un tel évènement aurait pourtant pu conduire les actionnaires à nommer d’autres dirigeants.
Diane Berger (St.)
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