Bien qu’Apple soit entrain d’étendre massivement ses centres de données tentaculaires, l’évolution se fait de pair avec un bel effort de respect de l’environnement.
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C’est le site Apple Insider qui relaie l’information : Apple possède de grandes ambitions pour l’énergie renouvelable et le respect de l’environnement en ce qui concerne ses “data centers”. Ces derniers sont bien connus pour être des monstres de consommation : des serveurs en rangs compacts hébergés dans de vastes bâtiments peuvent consommer autant d’électricité qu’une petite ville.
N’oublions pas que Cupertino doit sans cesse augmenter ses capacités d’hébergement de données. Au vu des chiffres, ce système de sotckage complexe n’est pas prêt de diminuer : avec 2 milliards d’iMessages par jour, 250 millions d’utilisateurs d’iCloud répartis sur des dizaines de millions de Macs et les 500 millions d’appareils sous iOS, Apple n’est pas prêt d’arrêter son expansion de données.
Expansion rime avec succès mais également avec coûts. Dans le but de dépenser moins d’argent dans l’entretien de centres de données énergivores mais également dans le but louable de respecter l’environnement, Apple développe des solutions “plus vertes”.
Ajoutons à ces données gargantuesques le milliard de téléchargements de contenu iTunes U, les terrabytes de documents iCloud et Photo Stream, les backups, les e-mails, la synchronisation des contacts, iBooks, Maps, Siri, les mises à jour de logiciels et les centaines de milliers de titres disponibles sur l’App Store et Cupertino règne sur un empire de données extrêmement vaste et coûteux.
Apple serait également le plus gros fournisseur de stockage en ligne selon Strategy Analytics, atteignant le volume de DropBox et Google combinés.
Les rangées infinies de serveurs ne consomment pas seulement énormement d’électricité mais doivent également évacuer de grosses quantités de chaleur, ce qui ajoute encore de grosses quantités d’énergie à dépenser. En résumé, Apple doit maintenant faire le choix de construire sans détruire l’environnement…
Des data centers écologiques
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En 2001, Apple acquérait un terrain de 10.000 mètres carrés à Newark afin de le transformer en un centre de données. En 2009, Cupertino lançait le chantier d’un autre data center à Maiden. Ce dernier bâtiment obtint le prix du LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) pour son efficacité environnementale et son design durable. Il est à noter qu’il existe 4 niveaux de certification au LEED, et Apple obtint celle de platine, soit la plus élevée.
En complément de ces deux complexes immenses, deux autres centres de données sont en construction à Prineville et à Reno, sur base des mêmes spécifications durables.
Le data center de Newark est désormais présenté par Apple comme “tournant uniquement sur base d’énergie renouvelable, principalement fournie par le vent”.
A Maiden, les systèmes de refroidissement fonctionnent grâce à la force hydraulique et le centre dispose “de la plus large installation photovoltaïque non-gouvernementale des Etats-Unis” : 404.600 mètres carrés de panneaux solaires. Apple compte d’ailleurs doubler ce système d’ici la fin de l’année.
Pour arriver à ces résultats, Apple a travaillé avec l’Université de Duke et son institut des solutions environnementales. Ce partenariat permet au géant pommé de figurer parmi les entreprises les plus “vertes” des Etats-Unis.
Greenpeace passe à l’attaque
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Alors qu’Apple continuait ses efforts sur la voie de l’utilisation de l’énergie durable, Greenpeace, jamais avare de bons conseils, publia un rapport attaquant spécifiquement Cupertino sur la consommation énergétique des ses installations de données.
Ces accusations étaient basées sur le fait que la région de Maiden était riche en charbon et propice à l’énergie nucléaire, les activistes prennant dès lors un raccourci intellectuel pour affirmer qu’Apple se basait sur ces ressources. Greenpeace a donc publié son rapport plantant Apple comme gros dernier d’une liste concernant l’utilisation énergétiques de sociétés développant des solutions “cloud”.
Les défenseurs de la nature ont en fait cru que le centre de données de Maiden allait pomper dans les 100 megawatts, sur base d’une simple multiplication de leur appréciation d’un facteur énergétique convenable et du montant d’argent investit par Apple dans son complexe. Greenpeace continue dans sa bourde en pensant que le centre de données de Prineville allait être boostée par le charbon, bien que le lieu de la structure ai été spécialement choisi pour le grand potentiel d’utilisation hydro-électrique.
Apple répondit simplement au rapport falsifié de Greenpeace par un sobre “Notre centre de données de Maiden pompera 20 megawatts à pleine capacité et deviendra dès lors le data center le plus “vert” jamais construit, rejoint l’année d’après par son jumeau de Prineville, propulsé uniquement par l’énergie renouvelable“. Clair, précis, efficace.
Après cette correction, Greenpeace, plutôt que de reconnaître son erreur, profita de l’occasion pour critiquer Apple sur un autre point : “Alors qu’Apple est connu pour faire des produits plus chers, un investissement de seulement 1 milliard pour ne générer que 20megawatts est insuffisant”.
Greenpeace n’en est pas à sa première bourde avec Apple puisqu’en 2006, l’organisme activiste publia un rapport accusant Cupertino d’utiliser des produits toxiques sans les recycler, en se basant à nouveau sur des critères douteux.
Apple a récemement fait savoir son intention d’utiliser des “projets micro-hydro” pour procurer de l’énergie à ses data centers. Ce système devrait permettre de générer de l’énergie via l’eau coulant dans les canaux d’irrigation déjà présent dans le sol du site. Le complexe de Reno devrait lui tirer parti de “ l’excellente radiation solaire naturelle et de ses ressources géothermales” afin de ne se baser que sur de l’énergie renouvelable.
De futurs aménagements en préparation
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Bien qu’Apple poursuive ses efforts pour construire “vert”, le débit de construction continue de s’accélérer. Le site Apple Insider a d’ailleurs appris que Cupertino se verrait bien construire encore d’autres data centers à la fin de l’année.
Bien qu’il ne semble pas y avoir de fin au développement d’iOS et de ses applications, une si grosse augmentation du nombre et de la taille des structures de serveurs pourrait peut-être signifier le lancement d’un nouveau service iCloud…
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