Apple a modifié les conditions d’utilisation d’HealthKit pour protéger la vie privée des utilisateurs.
Alors qu’HealthKit pourra collecter un grand nombre de données sur la santé des utilisateurs de l’iPhone (rythme cardiaque, pression sanguine, exercice physique…), Apple a pris une mesure afin de limiter les risques de dérives : les développeurs d’applications utilisant HealthKit ne pourront revendre les informations collectées à des publicitaires. Le Guardian rapporte que l’entreprise de Cupertino, qui négocie depuis plusieurs semaines avec assurances et professionnels de la santé pour se faire une place dans le domaine médical, a modifié ses conditions d’utilisation de sa plateforme pour explicitement interdire ce comportement.
En effet, la revente de ces données irait à l’encontre du secret médical et du respect de la propriété privée : une nuisance pour les utilisateurs qui pourraient les repousser de la future application Santé d’Apple, mais aussi un acte qui est contraire aux lois de beaucoup de pays. Désormais, les applications utilisant HealthKit ne pourront ne pourront que servir à des fins de santé ou de fitness, et les informations ne pourront être diffusées que pour des raisons médicales, avec l’accord de l’utilisateur.
Diane Berger (St.)
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