Selon Cnet, le célèbre service de partage de photos et de vidéos a décidé de partir en guerre contre certains éditeurs d’applications dans le but de protéger son nom.
© AFP
Les éditeurs d’applications dont le nom commence par “Insta” ou se termine par “Gram” ont visiblement du souci à se faire. D’après le site Cnet, Instagram viendrait en effet d’annoncer qu’il compte mettre désormais en demeure les éditeurs d’applications dont les noms sont un peu trop proches de son célèbre service de partage de photos et de vidéos. Instagram estime que beaucoup d’utilisateurs qui sont à la recherche de son application, sur l’App Store ou Google Play, sont trompés par une multitude d’applications dont le nom est plus ou moins proche du sien. Ce dernier aurait d’ailleurs déjà envoyé une missive à LuxoGram, un éditeur dont l’application éponyme permet d’ajouter également des effets à ses photos pour ensuite les partager à travers avec l’application Instagram. Concrètement, Instagram lui a demandé de changer le nom de son appli sous peine de l’attaquer en justice.
Tous les éditeurs ne seraient pas concernés
Une situation qui risque donc de toucher de nombreux éditeurs d’applications dont le nom comporte “Insta” ou “Gram”. C’est le cas notamment pour Quanticapps, l’éditeur à l’origine d’InstaMail Photos et vidéos, une application à succès (téléchargée à plus d’un million d’exemplaires) qui permet de partager un nombre illimité de photos et de vidéos à travers un courrier électronique, iMessage ou encore sur Facebook. Contacté par nos soins, le CEO de cette startup française, Simo Alaoui, se veut toutefois rassurant. Il estime en effet que son application ne devrait pas être la cible d’Instagram dans la mesure où elle ne concerne pas le partage de photos ou de vidéos retouchées. “Il est vrai que notre application porte un nom proche d’Instagram”, explique-t-il, “En revanche, nous proposons un service tout à fait différent, ce qui ne devrait pas poser de problème à Instagram.”, tempère-t-il. Pour le CEO de Quanticapps, ce qui poserait surtout un problème, “ce sont les applications de retouche d’images qui possèdent d’une part, un nom proche de celui d’Instagram, et d’autre part, une icône proche de celle d’Instagram”. Et leur situation pourrait d’avantage devenir inquiétante “s’ils proposent un service de retouche de photos avec la possibilité de les partager sur Instagram”, précise-t-il.
À noter qu’Instagram n’est pas le seul service à partir en guerre contre les éditeurs d’applications qui profitent d’une certaine manière de son aura, c’est le cas également pour sa maison mère, Facebook, qui cible depuis déjà plusieurs mois, les applications contenant les mots “Face” ou “Book”.
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