Le célèbre ancien employé de la CIA et de la NSA refuse d’utiliser un iPhone pour ses communications téléphoniques par crainte d’être espionné.
Crédit photo: DR
Ce n’est pas demain la veille qu’Edward Snowden utilisera un iPhone. Et ce n’est pas parce qu’il préfère utiliser particulièrement une autre plateforme mobile… C’est ce qu’affirmé son avocat russe, Anatoly Kucherena, à l’agence de presse RIA Novosti, citée par le quotidien britannique The Independent. Le célèbre ancien employé de la CIA et de la NSA utilise un simple téléphone portable, sans connexion Internet, lorsqu’il doit passer un coup de fil.
“L’iPhone dispose d’un logiciel spécial (une sorte de mouchard, NDLR) qui peut s’activer tout seul sans que l’utilisateur ait besoin de presser le moindre bouton”, explique l’avocat de l’ingénieur. “Ce logiciel espion collecte alors des informations (sur son utilisateur), c’est pourquoi, pour des raisons de sécurité, il (Edward Snowden, NDLR) a refusé d’avoir ce téléphone”, a-t-il ajouté.
Un programme capable de collecter toutes sortes de données
Dans des documents confidentiels exfiltrés par Edward Snowden, des informations concernent notamment l’utilisation du programme DROPOUTJEEP. Selon Snowden, ce programme permet en effet de collecter toutes sortes d’informations stockées normalement sur l’iPhone: fichiers, SMS, liste de contacts, géolocalisation, activer le micro et l’objectif photo/vidéo, d’accéder à la boîte vocale (messagerie vocale visuelle), etc.
Selon l’informaticien, ce programme fait partie des méthodes d’accès mis au point par la NSA et le GCHQ (son équivalent britannique) pour espionner les données des smartphones (SMS, MMS, coordonnées GPS, notes, carnet d’adresses…), en activant au besoin certaines fonctionnalités à distance.
Android et BlackBerry également concernés
À noter toutefois que l’iPhone n’est pas le seul smartphone concerné par l’utilisation de ce mouchard. D’après les documents confidentiels, les smartphones sous Android et les BlackBerry sont également touchés.
Lors de la révélation de ces documents, début 2014, Apple fut placée dans l’embarras et a été pointée du doigt pour sa participation au programme PRISM. Le CEO de la firme, Tim Cook, avait toutefois minimisé son rôle en soulignant que la NSA n’a pas accès direct aux serveurs de l’entreprise grâce à des portes dérobées.
_
Suivez Belgium-iphone sur Facebook, Youtube et Instagram pour ne rien rater de l'actu, des tests et bons plans.
Recevez nos dernières infos directement sur votre WhatsApp en vous abonnant à notre chaine.