Le vice-président en charge de l’ingénierie logicielle chez Apple s’est fendu d’une tribune dans le Washington Post pour assoir la position d’Apple contre l’ouverture sécuritaire d’iOS.
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Apple est farouchement opposée à la création d’une porte dérobée dans ses systèmes d’exploitation, tout le monde le sait. Mais jusqu’à maintenant, c’est Tim Cook, le CEO de la Pomme qui se chargeait de le rappeler à qui voulait l’entendre. Cette fois, c’est Craig Federighi qui se charge d’enfoncer un peu plus le clou, à travers les lignes d’une tribune publiée dans le très sérieux Washington Post.
Il rappelle que nos smartphones sont bien plus que de simples téléphones, ce sont des objets qui nous accompagnent tous les jours, dans lesquels sont stockés un nombre incalculable de données personnelles, mais aussi professionnelles. De plus en plus d’iPhone sont utilisés en entreprise, en administration. “Il suffit de pirater un seul iPhone pour compromettre la sécurité nationale et ses infrastructures.”
Le FBI voudrait qu’Apple revienne au même niveau de sécurité d’iOS 7, qui possédait un accès aux données plus facile. Oui, mais voilà, iOS 7 est aujourd’hui un véritable moulin ouvert aux quatre vents, beaucoup de hackers se sont déjà fait la main dessus à tel point qu’un marché énorme existe avec des clés de sécurité disponibles aux personnes mal intentionnées (on ne le répétera jamais assez : mettez vos appareils à jour).
Il est donc impossible et totalement irresponsable de compromettre la sécurité générale pour “une ou deux” affaires criminelles, aussi lourdes soient-elles. Les porte dérobées d’iOS pourront toujours être trouvées par des hackers, ce qui pourrait avoir des conséquences dangereuses.
La tribune est à lire dans son entièreté (en anglais) sur le site du Washington Post.
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