
Apple Belgique a le souhait de faire entrer l’iPad au sein des établissements scolaires. Une expérimentation sera bientôt menée chez nous avec le cabinet de Jean-Claude Marcourt, ministre wallon des Technologies nouvelles et de l’Enseignement supérieur.
Selon nos confrères de La Libre Belgique, la filiale d’Apple en Belgique est actuellement occupée à nouer des partenariats avec les différents acteurs de l’enseignement (éditeurs, universités, cabinets ministériels ) en Communauté française afin d’amener sa tablette et ses autres plates-formes technologiques (iTunes, iPod ) dans les salles de classe.
“Dans leur vision, l’iPad doit devenir le terminal par défaut pour tous les types d’outils pédagogiques” , explique un éditeur actif dans les ouvrages d’éducation. “Pour eux, il s’agit du chaînon manquant entre le manuel scolaire traditionnel et l’ordinateur”.
Les éditeurs des livres scolaires se montrent néanmoins prudents face à l’éventuelle arrivée de la tablette scolaire dans les cartables des étudiants. Interrogé par La Libre Belgique, l’éditeur Averbode se montre pourtant déjà précurseur dans le domaine et indique qu’une première application iOS est prévue d’arriver à la fin du mois prochain. L’application consistera à reprendre les manuels scolaires de manière numérisée mais aussi apportera des enrichissements multimédias.
Le manque de transparence d’Apple pose certains problèmes.
Pour mener un tel projet, il est évidemment indispensable de pouvoir sonder ce que représente le marché de l’iPad en Belgique. Malheureusement, la filiale d’Apple en Belgique est extrêmement avare en données sur ce marché. Pour les éditeurs, ces données sont pourtant essentielles pour savoir par exemple à quelle vitesse faut-il s’y implanter, sachant que cet appareil n’est pas encore un produit totalement grand public ?
S’interdire de ne pas exister sur d’autres tablettes.
Pour les éditeurs, il est impératif de ne pas privilégier un seul et unique acteur du marché. L’intérêt de pouvoir transposer du contenu scolaire vers des dispositifs numériques est justement de pouvoir toucher un maximum de personnes et donc, d’autres marques de tablettes. La seule véritable question que les éditeurs se posent par rapport à l’iPad est : comment être présent un ce terminal et à quelle vitesse ?
Des coûts co-financés par la Communauté Française ?
Le prix de l’iPad n’est évidemment pas à la portée de toutes les bourses et encore moins lorsque l’on est étudiant. La question est de savoir si le coût d’acquisition de la tablette d’Apple sera financée (en partie?) par la Communauté Française ou si c’est l’étudiant qui va devoir y aller intégralement de sa poche ?
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