L’Apple Watch a permis d’identifier des problèmes de cœur chez 2.000 personnes  

La Pomme a mené avec l’Université de Stanford une étude concernant sa montre connectée et sa fonctionnalité de surveillance du rythme cardiaque. Après 8 mois de recherche, Apple partage les premiers résultats prometteurs.

Apple et l’école de médecine de l’Université de Stanford viennent de partager les résultats de leur étude Apple Heart, réalisée conjointement depuis 2017. Financée entièrement par Apple et conduite par l’Université, l’étude a été menée auprès de 400.000 participants à travers les États-Unis durant 8 mois.

L’Apple Heart a parmi ses objectifs celui de déceler les problèmes cardiaques parmi les participants. Pour cela, les chercheurs en médecine se basaient sur les résultats enregistrés par les Apple Watch que les participants portaient. Les individus dont le rythme cardiaque n’était pas régulier étaient informés du problème par notification.

L’autre point d’attention de l’étude était de savoir si les notifications envoyées par le système électrocardiogramme de la smartwatch n’étaient ni abusif ni de faux positifs. Une inquiétude partagée par la communauté médicale, celle-ci craignait de voir arriver plusieurs vagues de patients sans réels soucis de santé.

L’étude a démontré que ce n’était pas le cas. En effet, sur les 400.000 participants, seul 0.5% ont reçu une notification, soit 2.000 personnes. Celles-ci ont effectivement reçu une alerte concernant leur rythme cardiaque irrégulier. Un pourcentage qui rassure à la fois Apple et le corps médical et qui illustre « la capacité de cette fonction [ECG] à donner des informations médicales utiles, sans créer de surcharge de patients pour les médecins », souligne Apple.

Les 2.000 personnes alertées ont été invitées à consulter un médecin afin de confirmer ou non l’anomalie enregistrée par la montre. Une majorité des personnes a montré qu’elles souffraient de fibrillation auriculaire au moment de la notification.

L’étude se poursuit ce qui devrait permettre à la Pomme de prouver la bonne utilité de son dispositif et ainsi, peut-être, réussir à exporter cette fonctionnalité qu’on en trouve pour l’instant que sur le marché américain. Apple insiste tout de même que sa technologie n’est pas un dispositif médical, mais bien un élément préventif qui nécessite la consultation d’un spécialiste.

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