Apple va-t-elle devoir ouvrir iOS à la concurrence aux États-Unis, comme en Europe ? Le DOJ pousse la firme à permettre les boutiques d’app alternatives, tandis qu’Apple met en garde contre les risques pour la sécurité et la vie privée.
L’Union européenne fait figure de chef de file avec ses lois numériques contre Apple, mais elle n’est pas la seule à vouloir freiner les abus des géants de la tech. Depuis plusieurs mois, le gouvernement américain accuse Apple d’avoir instauré un environnement anticoncurrentiel dans ses OS, limitant l’accès au marché nord-américain, déjà largement dominé par l’iPhone.
Selon le Département de la Justice (DOJ), Apple ferait exprès de verrouiller l’iPhone afin “d’étouffer la concurrence”. Une décision prise par le ministère obligerait Apple à ouvrir iOS à la concurrence, ce à quoi la firme californienne répond que “cette affaire ne concerne pas les millions d’utilisateurs satisfaits d’iPhone, ni même les centaines de milliers de développeurs iOS qui connaissent le succès économique ; elle concerne principalement quelques grandes entreprises qui cherchent à profiter gratuitement de la technologie et de l’innovation d’Apple”.
Concrètement, le DOJ souhaite qu’Apple autorise les boutiques d’app alternatives, ouvre l’accès à des API jusqu’ici réservées aux développeurs d’Apple, rende iMessage compatible avec les RCS et SMS et qu’elle ouvre la puce NFC aux autres moyens de paiement.
C’est, peu ou prou, tout ce que l’Union européenne a imposé à Apple ces derniers mois. Et comme face aux 27, Apple a argumenté en avançant de potentiels risques pour “la sécurité et la confidentialité” de l’utilisateur. En outre, c’est “l’ADN même de l’iPhone” qui est menacé, ajoute la Pomme. La firme se dit prête à faire appel de cette décision et à aller à la Cour Suprême si elle le juge nécessaire.
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