Dans les universités américaines, ce n’est plus Facebook qui passionne les jeunes mais Erodr. Une application que l’on imagine déjà comme le nouveau Facebook.
Alors que les plus jeunes commencent à se détourner de Facebook, on voit en Erodr un remplaçant naturel à ce dernier. Le concept de ce réseau social n’a rien de novateur, il reprend simplement les fonctionnalités les plus populaires d’un ensemble de réseaux sociaux bien connus.
Un mélange de réseaux sociaux
Les utilisateurs peuvent poster anonymement (comme sur Whisper) des messages éphémères, au bout de plusieurs heures les posts disparaissent dans le néant du Web (comme Snapchat). Les commentaires, like et dislikes sont uniquement visibles par l’auteur du post. Autre particularité, les messages s’affichant sur le fil d’actualité peuvent être triés selon l’âge, le genre ou la localisation dans la lignée des réseaux Tinder ou Grindr.
C’est en août 2012 que Drew Halliday développe le prototype d’Erodr. A force de voir les jeunes de sa classe surfer sur les réseaux sociaux, il a eu l’idée d’Erodr pour les connecter entre eux. L’idée était de pousser les Rodies (membres de l’application) à se rencontrer de manière physique par le biais d’Erodr. La première version de Erodr sortira en novembre 2012.
Nouveau Facebook?
Erodr n’a pas grand chose en commun avec Facebook, si ce n’est son origine. Comme Facebook, Erodr est née au sein d’une université américaine, celle du Missouri dans ce cas-ci. D’après son créateur, Erodr n’est pas destiné à prendre l’ampleur de Facebook. Il veut garder cet esprit local et s’implanter dans les universités et sur les campus. Nombreux sont ceux qui émettent l’hypothèse que l’application détrônera Facebook. Erodr représente tout ce qui plait actuellement dans les réseaux sociaux : l’instantanéité, la proximité et même l’anonymat.
Facebook est clairement l’opposé du modèle Erodr. Mais Facebook reste le réseau social dominant et Erodr ne connait pas l’essor qu’a connu le réseau social de Mark Zuckerberg. Après plus d’une année d’existance, l”application ne reste disponible que dans quelques universités américaines. Avant de débarquer chez nous (si cela se produit un jour), elle devra d’abord conquérir le reste des campus américains.
Aline Rasseau (St.)
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