L’application BetterStreet a actuellement le vent en poupe auprès des communes belges…
Crédit photo : PABLO GARRIGOS (ST) / LE SOIR
Lancée à l’été 2013, BetterStreet a actuellement le vent en poupe. Cette application (iOS et Android) permet de signaler des problèmes sur la voie publique: dépôts sauvages, signalisations abîmées ou encore voiries en mauvais état. «Aujourd’hui, nous avons 31 communes qui utilisent BetterStreet», indique Jean-Marc Poncelet, le fondateur.
Pour «signaler» quelque chose, il suffit de déposer une photo sur la plateforme avec un mobile. «En moins de 30 secondes, le problème est géolocalisé et permet aux services communaux d’intervenir. Si vous n’avez pas de smartphone, vous pouvez remplir un formulaire très court sur notre site. Mais la manière la plus efficace est de le faire via son mobile», explique Jean-Marc Poncelet.
«Depuis le lancement de BetterStreet, nous avons enregistré 20.000 signalements. 7.000 à 8.000 d’entre eux proviennent des citoyens, hors services communaux. On est donc dans une moyenne de 20 à 30 par jour. Il faut compter que 70 à 80 % des problèmes sont résolus», souligne le fondateur. BetterStreet peut également être utilisée pour signaler des problèmes sur des routes régionales ou autoroutes. «Les communes se chargent alors de transmettre la photo au service public compétent de la région».
Captures d’écran de l’application BetterStreet pour iPhone.
Pour une commune, être client chez BetterStreet représente un coût. «L’abonnement à notre application revient à 1.000 euros par an pour une petite commune et entre 2.000 et 3.000 pour une autre. Maintenant, si la commune n’est pas inscrite chez nous, nous pouvons les prévenir d’une photo reçue en leur envoyant un mail», souligne son concepteur. L’application est utilisée par 31 communes, dont la majorité se situe dans la province du Brabant wallon. «Plus d’une quinzaine de communes de cette province sont abonnées chez nous. Nous en avons également trois en région liégeoise, trois dans le Hainaut, trois dans le Luxembourg et une dans le Namurois. Mais nous comptons nous étendre et plusieurs ont déjà frappé à notre porte pour l’avenir. Maintenant, il faudra qu’elles franchissent le cap et l’inscrivent dans leur budget», conclut Jean-Marc Poncelet.
Avec Belga.
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