L’histoire a de quoi faire sourire mais cette allemande a tout fait pour essayer de démasquer cette agence secrète. Même jusqu’à utiliser un AirTag et tracer son parcours.
L’histoire se déroule en Allemagne, où Lilith Wittmann, experte en sécurité et activiste a envoyé l’un des AirTags d’Apple à une mystérieuse “autorité fédérale” afin de localiser ses véritables bureaux – et d’aider à prouver qu’il s’agit vraiment d’une agence de renseignement. Le déroulement de cette traque pourrait faire penser à un scénario de film à suspens.
Une vraie chasse au trésor
Lilith Wittmann affirme avoir découvert comment le service fédéral des télécommunications allemand, peu connu, est en fait une “autorité de camouflage” pour une agence de renseignement secrète.
Cette militante a détaillé comment elle s’y était prise pour prouver ses soupçons. Pour ce faire, elle a été très méthodique et extrêmement minutieuse. Elle a passé au crible toutes les étapes pour apprendre ce qu’elle pouvait sur l’agence de renseignement, y compris où elle se trouve.
Pour prouver son point de vue, Wittmann a partagé des transcriptions d’appels téléphoniques avec un fonctionnaire dont le numéro de téléphone portable a alors cessé de fonctionner, des recherches en ligne et une enquête menée à l’aide d’un AirTag. Wittmann dit également que tous ceux à qui il a parlé ont nié faire partie de cette agence de renseignement.
La pièce manquante : l’adresse
La pièce manquante était de trouver l’adresse de ce “Bundesservice Telekommunikation”, et c’est là que l’AirTag entre en jeu. Elle a envoyé un colis contenant un AirTag au Service fédéral des télécommunications basé à Berlin. Suite à l’envoi, le colis a été trié à Cologne pour aboutir à l’Office de protection de la Constitution qui fait partie des renseignements allemands. Mystère résolu, ou presque.
Les recherches de Mme Wittmann sont désormais détaillées sur la page Wikipédia allemande consacrée au service fédéral des télécommunications. Elle y raconte aussi comment, après sa découverte initiale en décembre 2021, les conférences de presse ultérieures du gouvernement ont nié l’existence d’un tel service fédéral de télécommunications.
Dans son dernier billet détaillant ses recherches, la militante indique qu’elle poursuit dans une troisième partie à venir de sa série. En attendant, elle écrit que le service de renseignement peut garder l’AirTag. “J’ai entendu dire qu’ils sont censés être très chers”, conclut-elle.
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