Parmi les milliers d’applications disponibles, certaines ont été interdites par Apple : petit florilège des applications supprimées les plus surprenantes.
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En mai 2013, l’App Store a dépassé le seuil des 850 000 applications disponibles. Dans ces proportions, les dérives sont inévitables : applications offensantes, dangereuses, malsaines… Pour éviter les polémiques, certaines d’entre elles ont été interdites par Apple. Insolites, cocasses, parfois jugées choquantes, nous vous présentons quelques unes de ces applications qu’Apple n’a pas tolérées.
Ces applications politiquement incorrectes
L'application Obama Trampoline © DR
Par crainte que ces applications fassent polémiques, ou justement parce qu’elles ont fait polémiques, Apple les a supprimé. C’est le cas de Baby Shaker dans laquelle on secouait un enfant violemment jusqu’à ce que celui-ci cesse de pleurer : accusée d’incitation à l’infanticide par des associations de protection de l’enfance, elle fut interdite. Dans un registre plus léger, dans le jeu Obama Trampoline, on faisait sauter dix-huit personnalités politiques américaines dans le bureau ovale, en secouant notre smartphone. Pas de polémique cette fois, mais Apple refusant les applications visant à ridiculiser des personnalités publiques, ce jeu fut supprimé. Le même sort fut réservé à My Shoe : on y jetait des chaussures à la face de George W. Bush. Me So Holy, jugée insultante, fut elle aussi interdite : elle proposait aux utilisateurs de mettre leur visage à la place de grandes figures religieuses.
L'application Me So Holy © DR
Plus sérieuse quant à elle, l’application The Manhattan Declaration fut elle aussi supprimée de l’App Store en raison du caractère offensant de ses propos anti-avortements et homophobes.
Trop obscènes pour l’App Store
L'application Puff! © DR
Avec Dirty Fingers, les utilisateurs touchaient du doigt leur écran pour laisser une trace qu’une jeune femme en bikini venait essuyer. Dans un registre assez similaire, Adult Tennis Boobs montrait des photographies de poitrines de joueuses de tennis, triées en trois catégories selon les goûts de chacun : blondes, brunes et rousses. L’application Puff! permettait à ses utilisateurs de soulever les jupes de jeunes femmes en soufflant sur le micro de leur smartphone. Pocket girlfriend proposait une série de photographies de “petites amies” légèrement vêtues, dont les paroles se limitaient à des expressions telles que “Pourquoi aurais-je envie de parler de mes sentiments ?”. Des exemples d’applications comme celles-ci, on en trouve par dizaines. Jugées sexistes ou obscènes par la marque à la pomme, elles sont en général bannies de l’App Store.
Des applications craintes par Apple pour diverses raisons
Le principe de Send Me To Heaven est simple : on lance son iPhone le plus haut possible, on le rattrape (si on y arrive) et une application mesure la hauteur à laquelle on l’a lancé. Insolite, cette application fut bannie de l’App Store pour “incitation à un comportement qui risquerait d’endommager le matériel de l’utilisateur”. En effet, rien ne garantit que l’iPhone se remettra d’une pareille chute…
Le programme Tawkon Radiation Detector fut lui aussi interdit, cette fois-ci non pas en raison du danger qu’il représente pour le matériel Apple, mais de l’angoisse qu’il risque de générer chez les utilisateurs. Cette application calculait la quantité d’ondes électro-magnétiques qu’un utilisateur est susceptible de recevoir dans la journée selon l’environnement, la distance de son smartphone par rapport à son corps et l’usage qu’il en fait. Des résultats inquiétants auraient pu faire peur aux utilisateurs… qui pourraient avoir envie de se débarrasser de leurs iPhones.
Tawkon Radiation Detector © DR
Pour Julien Assange, les smartphones étaient le moyen idéal pour faciliter la circulation des documents révélés sur son site Wikileaks. Mais l’application fut interdite sur l’App Store: d’après Apple, l’application représente une menace pour les utilisateurs et ne respecte pas les conditions d’utilisation.
L'application Wikileaks © DR
Le cas particulier de l’application I’m Rich
L'application I Am Rich © DR
Pas de propos offensants, de caractère insultant, d’incitation à la violence… L’application I Am Rich ne fait que montrer un diamant sur un fond rouge, avec la phrase “I am rich” (“Je suis riche”), rien de plus, et pourtant elle fut supprimée de l’App Store après seulement huit téléchargements. Ah, petit détail : cette application coûtait 1000$.
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